كتبهابلال عبد الهادي ، في 7 آذار 2012 الساعة: 13:20 م
Dans certains cas, non, ne
pensez pas avec votre tête. Si ce n’était pas si niais, on dirait, «pensez avec
votre coeur». A défaut: avec vos émotions. C’est ce que suggèrent les résultats
d’études récentes, révélant que les décisions prises grâce aux émotions et non
de manière rationnelle, sont souvent des décisions plus
pertinentes.
La dernière étude qui en atteste, rapporte Wired, est celle réalisée par Michael Pham, de l’université de Columbia. En demandant à des étudiants de premier cycle de faire des prédictions sur différents sujets (des résultats de concours télévisés, sportifs, de primaires politiques, même de météo!), le chercheur s’est aperçu que de manière systématique, les prédictions étaient plus pertinentes lorsqu’elles avaient été faites en fonction des sentiments, des émotions. Il a appellé ce phénomène «l’effet d’oracle émotionnel».
La dernière étude qui en atteste, rapporte Wired, est celle réalisée par Michael Pham, de l’université de Columbia. En demandant à des étudiants de premier cycle de faire des prédictions sur différents sujets (des résultats de concours télévisés, sportifs, de primaires politiques, même de météo!), le chercheur s’est aperçu que de manière systématique, les prédictions étaient plus pertinentes lorsqu’elles avaient été faites en fonction des sentiments, des émotions. Il a appellé ce phénomène «l’effet d’oracle émotionnel».
Wired précise:
«Ces dernières années
il est devenu évident que le cerveau inconscient est capable de traiter des
quantités importantes d’informations en parallèle, permettant ainsi une analyse
de données très large sans être dépassé.»
Alors que la raison, elle, a
une capacité d’analyse d’informations beaucoup plus restreinte en un seul temps
donné.
Pour que les résultats
soient probants, il faut que le sujet ait une connaissance
minimum du thème sur lequel il fait des prédictions, précise un
article du Wall Street Journal sur l’étude. Car si le cerveau inconscient est
plus rapide et plus apte à mettre en lien des informations que le cerveau
conscient, reste qu’il a besoin de disposer de ces informations.
La rapidité du cerveau
inconscient est une question sur laquelle les neurosciences se penchent depuis
quelques années, et ses qualités sont une évidence. «Lorsqu’on freine devant
un obstacle en voiture, heureusement qu’il ne s’agit pas d’une action
consciente. Le temps de prendre la décision consciemment, et on l’aurait
heurté!», précisait ainsi Marc Jeannerod, directeur de l’Institut des
sciences cognitives, interrogé dans un article du Journal du CNRS.
L’article du CNRS
poursuivait:
«Etre conscient, cela prend du
temps! Du coup, l’inconscient revêt une importance dans nos
comportements que l’on ne soupçonnait pas. Bien plus qu’un simple appui à la
conscience, il aurait une part prépondérante dans tous les processus cognitifs:
90 % de nos opérations mentales seraient inconscientes!»
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